Toutes les 2 semaines, je partage les outils et réflexions qui enrichissent mon approche. L’idée ? Vous aider à muscler votre capacité à prendre des décisions et avancer plus sereinement vers votre objectif.
Préambule
Il arrive souvent que mes clients viennent en séance avec un dilemme essentiel. Ils me parlent de blanc ou noir, de gauche ou droite. Ils pensent prendre une décision irréversible et dont les conséquences seront vitales.
On est tellement nombreux à avoir grandi avec la maxime : “choisir c’est renoncer”. Bien qu’elle soit d’une grande aide pour lâcher prise et passer à autre chose, une fois la décision prise, elle laisse un goût amer en bouche.
Comme si choisir réduisait les opportunités.
Comme si on passait à côté de quelque chose.
Cette semaine, je vous donne un outil pour nuancer la situation et comprendre que décider est la meilleure chose qui puisse vous arriver.

Au programme :
Changer de perspective
Ouvrir le champ des possibles
Aller, on va prendre des décisions !
Avant d’aller plus loin, tu peux :
Réserver un appel de découverte pour prendre de meilleures décisions
Ecouter notre podcast 108Milliards pour gagner en discernement
Rejoindre le bootcamp pour savoir se vendre (15-17 oct)
Rejoindre la prochaine promotion de coachs qui vivent de leur activité (sept)
Changer de perspective
Je sais que le sujet est cher à
(membre du collectif 108 Milliards). Elle a passé la première partie de sa vie à optimiser ses décisions, à garder le maximum d’opportunités ouvertes.Malgré quelques désagréments, elle n’a pas changé son fonctionnement jusqu’à réaliser que tout ça n’était qu’une histoire qu’elle se racontait. Bel exemple du mode automatique et de ses oeillères ! Si vous êtes curieux, elle en parle dans sa newsletter.
Dans un monde fini, choisir c’est se couper d’une partie des potentialités.
Dans un monde infini, “choisir, c’est donner vie”. C’est parce qu’on choisit qu’on peut pleinement tirer le bénéfice d’une situation. C’est parce qu’on choisit qu’on décide de s’investir.
Pour ceux qui ont lu la newsletter sur le locus, choisir c’est porter la responsabilité de. Dès lors, vous comprenez que plus vous prenez de décisions, plus votre vie ressemble à ce que vous décidez.
Plus vous décidez, moins vous laissez votre mode automatique choisir.
Autrement dit, ne pas choisir est aussi un choix. La plupart du temps, il vous dessert.
Mon conseil : regardez ce que vous pensez être des vérités fondamentales avec recul et amusement. Quelle histoire choisissez-vous de croire ? Comment impacte t-elle vos décisions ?
Ouvrir le champ des possibles
Une fois qu’on prend conscience de ça, que faire ?
Ce qu’on propose chez 108 Milliards, c’est de sortir de la dichotomie. C’est enfermant de prendre une décision avec une simple liste pour/contre. Et c’est un très mauvais outil (car rempli de biais).
On vous propose un outil absolument génial (mais toujours biaisé) : “Les scénarios”.
L’objectif est de définir 3 scénarios : Idéal / acceptable / inacceptable.
Idéal : Vous avez une baguette magique, à quoi ressemble ce scénario idéal ? Comment vous sentez-vous ? Quels sont les éléments qui vous permettent d’affirmer que vous êtes à la bonne place ?
Inacceptable : Qu’est-ce qui serait absolument impossible à vivre ou accepter selon vous ? Pensez à tous les éléments et l’impact que cette décision pourrait avoir sur votre vie (et ses différentes parties) ?
Acceptable : Prenez le temps de détailler cette catégorie. Qu’êtes-vous prêt à accepter ? Êtes-vous prêt à accepter certaines choses selon conditions ?
Passez du temps sur chacun des scénarios. Ils ont tous leur importance. Plus vous en savez sur vous, plus vous aurez de chance de voir le bon chemin prendre forme sous vos yeux.
NB : plus la partie inacceptable est fournie, plus vous donnez à votre cerveau automatique des arguments pour négocier (que ce soit avec un interlocuteur ou avec vous même).
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Une fois n’est pas coutume, je me suis prêté à l’exercice (pour vous) au moment de déménager à Marseille. Voici mes 3 scénarios.
Idéal : J’ai un appartement qui me plait, dans lequel je me sens bien et ma famille aussi. Je suis à 10 minutes de la mer et pas loin du centre. Mon activité continue de se développer. Je trouve un réseau sur place et j’ai besoin d’un aller-retour max par mois avec Paris. J’ai trouvé un cowork rempli de gens géniaux, qui m’apportent business et épanouissement. J’ai créé de nouvelles amitiés par le sport ou développé les relations que je voulais investir.
Inacceptable : Le quartier ne me plait pas et ma famille ne s’y sent pas bien. Je me sens seul et loin de tout. Je me sens déconnecté de ma partenaire. Je suis obligé de faire des aller-retours 3 fois par mois. Mon appartement me coûte plus cher qu’à Paris. Je suis loin de la nature / mer. Je ne peux pas accueillir de gens chez moi.
Acceptable : Un aller retour toutes les 3 semaines. Ma famille se sent bien mais je ne trouve pas l’ancrage que je cherche. L’inverse n’est pas vrai.
Ce que j’ai particulièrement aimé dans l’exercice, c’est la priorisation que propose le format. Remplir ces 3 catégories, c’est dresser la liste des choses essentielles, des négociables et du reste.
Ciao le dilemme. Bonjour la négociation.
Et donc la décision en conscience.
Sortir de sa tête
Tout ça reste très cartésien. Ça peut marcher. Mais parfois ça ne suffit pas. Ou les scénarios ne sont pas aussi clairs que ça.
Si vous voulez muscler votre prise de décision, vous pouvez aussi décider d’utiliser votre intuition. Souvent, elle sait avant même que votre conscience vous donne des billes.
Pour se faire, projetez vous dans les différents scénarios.
Fermez les yeux, imaginez-vous en train de les vivre.

Comment vous sentez-vous ? Quelle décision vous apporte le plus de kiff, le plus de sérénité, le plus d’épanouissement ? Quel scénario avez-vous envie de suivre ? Quel est le premier dans lequel vous êtes-vous projeté ?
Je vous laisse vous raconter ces histoires.
Attention, elles pourraient devenir réelles.
Conclusion
J’ai l’habitude de dire qu’au delà de 30 ans, notre vie est le résultat de toutes les décisions que l’on a prise.
Plus d’excuse.
Trop tard pour reporter la faute sur autrui, sur son contexte, sur son éducation.
Plus vous décidez consciemment, plus vous vous rapprochez de la vie que vous souhaitez.
Oui, je suis dans un mood Tony Robbins aujourd’hui.
Décider, ce n’est pas renoncer.
Décider, c’est donner vie.
On se lit dans 2 semaines,
Antoine. 🫶
Ps : cette newsletter est un format 108Milliards. Notre objectif est de donner à chacun le meilleur des neurosciences pour reprogrammer son cerveau et atteindre ses objectifs. Nous avons 3 activités : coaching individuels, coaching collectif et formation.